L’ancien porte-parole de la Fédération saoudienne de football, Mohammed Al-Sheikh, a vivement critiqué l’influence croissante de Cristiano Ronaldo au sein d’Al-Nassr. Selon lui, le Portugais disposerait d’un pouvoir démesuré dans les prises de décisions stratégiques du club.
Dans une série de publications sur le réseau social X, Al-Sheikh a exprimé son malaise face à ce qu’il considère comme une dérive: « Il n’y a rien de mal à ce qu’Al-Nassr capitalise sur la présence du légendaire Cristiano Ronaldo pour bénéficier de son expérience, mais aucun joueur ne devrait avoir l’autorité absolue de dépasser son rôle au sein du club. »
Malgré les rumeurs de départ le liant à plusieurs clubs, Cristiano Ronaldo a prolongé son contrat jusqu’en 2027. À 40 ans, il s’est vu offrir un contrat faramineux de 200 millions d’euros par an, selon la presse locale.
Mais ce n’est pas seulement son salaire qui interroge. Son nouveau bail inclurait une influence directe sur les décisions sportives et exécutives du club. Il aurait notamment joué un rôle clé dans le limogeage de Stefano Pioli, remplacé par Jorge Jesus — un technicien que Ronaldo aurait personnellement recommandé.
Autre fait marquant: la nomination de son ami proche, José Semedo, au poste de PDG d’Al-Nassr, en lieu et place de Majed Jamaan Al-Sorour, désormais en conflit ouvert avec la direction et menaçant de poursuites judiciaires.
Cristiano Ronaldo, qui continue d’affoler les compteurs avec Al-Nassr, aurait également poussé ses dirigeants à recruter l’ailier colombien Luis Diaz pour un montant estimé à 100 millions d’euros. Une emprise grandissante qui commence à faire grincer des dents en interne, à mesure que la frontière entre influence sportive et contrôle exécutif s’efface.