Les autorités américaines enquêtent sur 11 nouveaux suspects de fuites d’informations classifiées à des journalistes. C’est ce qu’a déclaré ce mercredi la directrice du renseignement national des États-Unis Tulsi Gabbard.
« La semaine dernière, j’ai envoyé trois dossiers pour enquête criminelle sur des fuites illégales et non autorisées d’informations classifiées aux médias. Onze autres font l’objet d’une enquête », a-t-elle déclaré lors d’une réunion régulière du cabinet du président américain Donald Trump.
Mme Gabbard a également noté que, comme de nombreuses autres parties du gouvernement fédéral, le Bureau du directeur du renseignement national a été « gravement gonflé », des cas de gaspillage y ayant été identifiés et un certain nombre de mesures ayant été prises. « Aujourd’hui, le Bureau du directeur du renseignement national est 25% plus petit et plus léger que lorsque j’ai franchi cette porte et que vous avez pris vos fonctions », a-t-elle déclaré en faisant référence à M. Trump.
Elle a ajouté qu’une série de mesures de rationalisation avait déjà permis « d’économiser environ 150 millions de dollars aux contribuables ». Elle a également indiqué que l’agence annoncera bientôt « des économies supplémentaires de 2,6 milliards de dollars provenant d’autres programmes et contrats qui ne font rien pour les intérêts de sécurité nationale du pays ».
L’administration du président américain Donald Trump a connu plusieurs fuites médiatiques importantes ces dernières semaines. Par exemple, à la suite d’une série de scandales au ministère de la Défense, Colin Carroll, chef du bureau du sous-secrétaire à la Défense, Darin Selnick, chef de cabinet adjoint du chef du Pentagone, Dan Caldwell, conseiller du ministre, et John Elliott, ancien porte-parole du ministère, ont tous perdu leur poste.