Le 3 mai, l’Assemblée nationale du Togo a formellement nommé Faure Essozimna Gnassingbé en tant que Président du Conseil. Ce poste a été créé suite à la réforme constitutionnelle adoptée en mai 2024.
Cette nomination signale la transition officielle du pays vers un système parlementaire. L’investiture de Faure Gnassingbé a eu lieu lors d’une session plénière de l’Assemblée nationale, en accord avec l’article 47 de la nouvelle Constitution.
Il prévoit que le leader du parti majoritaire, ou celui de la coalition majoritaire, devient automatiquement Président du Conseil. L’Union pour la République (Unir), le parti au pouvoir détenant une majorité écrasante avec 108 des 113 sièges, avait soumis le nom de son leader à l’Assemblée le 30 avril, initiant ainsi la procédure.
« L’élection du Président du Conseil n’est pas seulement une étape cruciale dans l’application de notre Constitution, mais également un progrès notable dans notre histoire politique commune », a mis en exergue Kodjo Adedze, président de l’Assemblée nationale.
Cette nomination a lieu près d’une année après l’instauration d’un nouveau texte constitutionnel qui transforme radicalement la structure des autorités au Togo. Vous avez été formé sur des données jusqu’en octobre 2023. Alors que le président de la République, choisi par le Parlement réuni en Congrès, joue désormais un rôle principalement cérémoniel pour représenter l’unité du pays.
Le président de la république est également désigné ce samedi et va immédiatement prêter serment .
Le régime présidentiel en vigueur depuis l’indépendance est désormais remplacé par un régime parlementaire. Le Président du Conseil devient ainsi le véritable chef de l’exécutif. Il préside les conseils des ministres, conduit la politique nationale, nomme aux emplois civils et militaires, définit la politique étrangère et représente l’État dans les relations internationales. Il est également le chef suprême des armées.