Une partie de la diaspora algérienne installée en France se trouve dans le collimateur des autorités françaises.
En effet, depuis la résurgence de la crise diplomatique en 2024 entre Paris et Alger, c’est la première fois que le gouvernement français envisage de prendre des mesures ciblées contre une partie de la diaspora algérienne installée en France.
C’est l’une des décisions issues du Conseil des ministres du Jeudi 15 mai dernier. Selon le porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, il a évoqué publiquement des dispositions « plus importantes » visant la communauté algérienne. Selon ses propos, l’exécutif travaille sur des décisions nouvelles concernant spécifiquement une partie de la diaspora algérienne.
Aucun détail n’a été donné sur cette mesure en examen mais le message est clair: une partie de la diaspora algérienne en France pourrait subir bientôt les conséquences de la crise entre leur pays et la France.
Dans le contexte actuel de durcissement de ton, les autorités françaises qui jusque là n’ont pas étendu leur différend aux ressortissants algériens vivant sur leur territoire semblent désormais changer d’option.
Pour rappel, la crise entre les deux États se sont intensifiés depuis juillet 2024 quand la France s’est montrée favorable au plan marocain pour le Sahara occidental. L’Algérie a vu ce positionnement comme une prise de parti claire contre le droit international.
Depuis, les relations diplomatiques entre les deux Etatsse sont progressivement détériorées avec des actions de part et d’autres. Des diplomates français ont été expulsés d’Algérie, certains accusés d’ingérence ou de séjourner sans autorisation valable.
En réactiin, Paris a renvoyé des fonctionnaires algériens porteurs de passeports diplomatiques sans visa.Etats. Depuis lors, les choses ne semblent pas s’améliorer…