Elu pape à l’issue du conclave du mercredi et jeudi, Robert Francis Prévost dont le nom de règne est Léon XIV, a prononcé son premier discours au monde depuis le balcon principal de la basilique Saint-Pierre sous les applaudissements d’une foule à la fois émue et concentrée.
Avec un sourire et une émotion visible, il a commencé par regarder vers le ciel, murmurant une brève prière muette. Ensuite, avec une voix à la fois douce et assurée, il a prononcé en italien ses premiers mots officiels en tant que pape : « Que la paix soit avec vous tous ! ».
Une bénédiction modeste, transmise avec un ton empreint d’humilité, a immédiatement reçu une ovation de la part de l’auditoire.
Rapidement, Léon XIV a poursuivi en espagnol, rendant hommage au Pérou, terre où il a œuvré pendant de nombreuses années en qualité de missionnaire et d’évêque.
« A mis hermanos y hermanas del Perú, os agradezco por todo lo que me habéis transmitido sobre la fe activa, la alegría modesta y la puissance de la oración. » « Os llevo en mi corazón. » Entendez: » À mes frères et sœurs péruviens, merci pour toutes les leçons sur la foi vivante, la joie modeste et l’importance de la prière que vous m’avez enseignées. Je vous garde dans mon cœur ».
Les premiers mots d’espoir
Il a par la suite rendu hommage à son prédécesseur, le pape François, « un pasteur audacieux, un homme de gentillesse, d’humilité et de clarté », s’engageant à maintenir la dynamique d’une Église « accessible, attentive aux pauvres, aux exclus et aux négligés ».
Léon XIV, dans un discours à la fois humble et profond, a invité les croyants du monde entier à avancer ensemble, en tant qu’une seule famille humaine, transcendant les frontières, les blessures et les craintes .
« Nous vivons une époque fragile. Trop de murs, trop de silences, trop de souffrances ignorées. Mais ensemble, avec Dieu, nous pouvons construire des ponts, réapprendre à écouter, à pardonner, à espérer.« , a-t-il lancé.
Je suis un fils de saint Augustin, un augustinien, qui a dit: avec vous je suis chrétien et pour vous évêque. En ce sens, nous pouvons tous marcher ensemble vers cette patrie pour laquelle Dieu nous a préparés”, a-t-il poursuivi
Il finit son appel dans sa langue maternelle: « Avançons, non pas comme des étrangers, mais comme des frères et sœurs, main dans la main avec Dieu et entre nous. L’Évangile est notre chemin, et l’amour notre langue. Priez pour moi »