Le président français Emmanuel Macron a accueilli Ahmed El-Charaah, président syrien par intérim, mercredi à l’Elysée. Au cours de cette rencontre, les deux personnalités ont particulièrement discuté de la question de l’éventuelle suppression des sanctions économiques imposées à cette nation.
Une salutation sans trop d’effusion d’émotions et des interactions mesurées. Telle est l’atmosphère qui a caractérisé la rencontre entre le chef d’Etat français et son hôte Ahmed El-Charaah, le président syrien par intérim.
La rencontre entre les deux personnalités a eu lieu à l’Élysée ce mercredi. Un homme au passé djihadiste dont la présence en France a provoqué la colère de la droite et de l’extrême droite française, dénonçant sa venue.
Les sujets abordés…
La justice sociale a été le plat de résistance lors des échanges. Selon les deux dirigeants, la sauvegarde de tous les civils syriens doit être une priorité.
En effet, des atrocités visant la communauté alaouite ont causé 1700 décès récemment. Emmanuel Macron exige que les « auteurs » de ces attaques soient « poursuivis et jugés ».
Toutefois, il a été également évoqué la transition démocratique et économique du pays. Les deux responsables ont notamment discuté des sanctions économiques imposées à la Syrie.
En raison des sanctions en cours, il est extrêmement complexe, voire irréalisable pour la Syrie de revitaliser son économie et de persuader sa diaspora de rentrer au pays. Emmanuel Macron, le président de la République, en a pleine connaissance.
“C’est pourquoi j’ai dit au président que s’il continuait de faire son chemin, nous ferions le nôtre. D’abord en poursuivant la levée progressive des sanctions économiques européennes”, a indiqué le président de la République française.
Pour Emmanuel Macron, les sanctions ont été infligées à l’ancien régime, et maintenant que ce dernier a disparu, l’idée serait que les sanctions se dissipent. Il n’y a aucune raison pour qu’elles soient conservées.
Ensuite, Emmanuel Macron cherche à persuader les États-Unis. Il faut souligner qu’ actuellement, Donald Trump souhaite garder les sanctions, tout en prévoyant de retirer les forces américaines situées en Syrie.