Un an après le décès de son épouse, le pasteur Marcello Tunasi s’apprête à célébrer son remariage ce samedi à Bruxelles. Une décision qui suscite de vives réactions au sein de la communauté chrétienne, en particulier dans les milieux évangéliques francophones.
Parmi les voix les plus critiques, celle du pasteur ivoirien Camille Makosso se démarque. Connu pour ses prises de position tranchées, il a réagi publiquement : « J’ai entendu des gens parler de la tradition bantoue, mais le problème est que nous ne marchons pas selon la tradition bantoue, mais selon la Bible. »
Par cette déclaration, largement relayée sur les réseaux sociaux, Makosso exprime clairement son opposition à ce remariage, qu’il juge incompatible avec les enseignements bibliques, du moins selon son interprétation. Le débat ainsi relancé touche à des questions sensibles : la durée du deuil, le droit au remariage pour les ministres du culte et les références spirituelles qui doivent guider de telles décisions.
Tandis que certains fidèles défendent la liberté du pasteur Tunasi de reconstruire sa vie, d’autres estiment que cette union, annoncée un an seulement après la disparition de son épouse, manque de retenue et de cohérence spirituelle.
Malgré la polémique, la cérémonie devrait se tenir en privé à Bruxelles, en présence de proches et de fidèles du pasteur, dans un climat à la fois de célébration et de controverse.