À quelques mois de l’élection présidentielle de 2025, Vincent Toh Bi, ancien préfet d’Abidjan et candidat déclaré, multiplie les appels à l’unité au sein de l’opposition ivoirienne.
Lors d’un récent discours, il s’est appuyé sur le parcours d’Ousmane Sonko pour raviver l’espoir et inciter au rassemblement. « Il faut foi, voilà Sonko », a lancé Toh Bi, citant le leader sénégalais comme un exemple de persévérance politique.
Il a évoqué les débuts difficiles de Sonko, longtemps marginalisé avant d’être propulsé à la tête du Sénégal avec son colistier Bassirou Diomaye Faye. « Ils ont traversé les trois phases : d’abord ridiculisés, ensuite perçus comme dangereux, puis enfin acceptés comme évidents », a-t-il souligné.
Toh Bi a rappelé avoir soutenu Sonko dès 2021, à une époque où peu croyaient en son potentiel. « Des amis sénégalais me disaient que je ne comprenais pas leur pays. Aujourd’hui, tout le monde constate son impact », a-t-il affirmé. Une façon pour lui de montrer que l’audace et la foi en ses convictions peuvent renverser les pronostics.
Il a également mis en avant les origines modestes de Sonko, ancien inspecteur des impôts, pour rappeler que l’engagement politique ne nécessite pas un parcours traditionnel. « Sonko avait un bureau de trois mètres sur trois. C’est un exemple pour nous tous », a-t-il insisté.
Pour Vincent Toh Bi, l’heure est à la mobilisation. Il exhorte l’opposition à sortir des clivages et à se détacher des schémas établis. « Ne restez pas prisonniers des traditions ni des préjugés », a-t-il lancé, appelant à une large coalition en vue de 2025.
Selon lui, cette candidature n’est pas seulement politique, mais aussi pédagogique. « Nous pouvons transformer le destin de notre pays. Rejoignez-nous », a-t-il conclu, en appelant les Ivoiriens à croire en une alternative crédible.