À moins de quatre mois de l’élection présidentielle prévue en octobre 2025, Vincent Toh Bi Irié, ancien préfet d’Abidjan et candidat déclaré, interpelle la Commission électorale indépendante (CEI).
Dans une publication sur les réseaux sociaux ce 9 juillet, il dénonce l’absence de chronogramme officiel du processus électoral. « Où est le calendrier électoral ? », questionne-t-il frontalement, s’inquiétant de l’opacité qui entoure les préparatifs du scrutin. « Quel est ce processus électoral en Côte d’Ivoire, conduit sans calendrier public, sans feuille de route ? », poursuit-il dans un ton critique.
Pour appuyer son propos, l’ancien haut fonctionnaire évoque le cas du Malawi, où un calendrier électoral de 94 pages pour un scrutin prévu en septembre 2025 a été rendu public dès juin 2023, soit 27 mois à l’avance. Une comparaison qui vise à souligner le manque d’anticipation en Côte d’Ivoire.
Vincent Toh Bi Irié rappelle que les standards régionaux et internationaux recommandent la publication du calendrier électoral au moins 18 mois avant l’élection. Il annonce par ailleurs vouloir partager avec le public une série d’exemples de chronogrammes issus d’autres pays africains, affirmant : « Nous avons aussi une vocation de formation et d’éclairage. »
Alors que le compte à rebours est enclenché, cette sortie relance le débat sur la transparence et la préparation du processus électoral en Côte d’Ivoire.