Assalé Tiémoko a officiellement annoncé son intention de briguer la magistrature suprême en 2025, affirmant incarner une alternative crédible face à l’actuelle gouvernance. À travers son mouvement politique, l’Alliance pour la Démocratie et la Citoyenneté (ADCI), il ambitionne de jouer un rôle central lors de ce scrutin décisif, même s’il n’a pas encore formellement déposé sa candidature.
À l’occasion du premier anniversaire de l’ADCI, le député-maire de Tiassalé a détaillé sa vision pour une Côte d’Ivoire renouvelée, centrée sur l’intérêt des citoyens. Il a plaidé pour un renforcement des services publics essentiels, en particulier dans les secteurs de la santé et de l’éducation, ainsi que pour un meilleur accès aux services de base. La solidarité nationale et la réduction des inégalités figurent également parmi ses priorités.
Cette prise de position marque une nouvelle étape dans le parcours politique d’Assalé Tiémoko, désormais perçu comme une voix singulière dans le paysage politique ivoirien. Pour bon nombre d’observateurs, une déclaration officielle de candidature pourrait clarifier ses ambitions et donner davantage de consistance à son projet politique.
Appelant à un profond renouvellement de la classe politique, il a encouragé une passation générationnelle, insistant sur la nécessité d’un changement de pratiques et de mentalités. « Tout Ivoirien qui aime son pays et souhaite le servir doit pouvoir se présenter à l’élection présidentielle sans craindre des représailles », a-t-il martelé.
Enfin, Assalé Tiémoko n’a pas éludé le débat sensible autour d’un éventuel quatrième mandat du président sortant, Alassane Ouattara, relançant ainsi les discussions sur les enjeux institutionnels et démocratiques de la prochaine élection.