Selon le Wall Street Journal, des rencontres discrètes entre délégations russes et ukrainiennes auraient lieu au Vatican, dans l’espoir de poser les premières pierres d’un processus de paix. Une information qui suscite autant d’espoirs que de scepticisme.
La Première ministre italienne, Giorgia Meloni, avait récemment affirmé que le pape Léon XIV avait donné son accord pour que le Saint-Siège accueille des négociations entre les deux pays en guerre. Le Vatican, de son côté, garde un silence diplomatique, fidèle à sa tradition de médiation feutrée.
Mais le Kremlin dément fermement. Dmitri Peskov, porte-parole du président russe, a rapidement réagi en déclarant qu’« aucun accord n’a encore été conclu » et qu’aucune rencontre n’était prévue à ce stade. Il précise qu’aucun agenda formel n’a été arrêté pour une quelconque négociation à Rome.
Malgré ces démentis, la simple évocation du Vatican comme terrain neutre pour une paix possible en Ukraine est loin d’être anodine. Cela témoigne de la volonté persistante d’une médiation internationale, à un moment où le conflit entre dans une phase d’usure inquiétante.