Le haut commissaire de l’ONU au droit de l’homme invite les autorités de la transition au Mali de rapporter leur décret portant suspension des activités des partis politiques.
En effet, suite à une assise nationale commanditée par la junte au pouvoir au Mali, il a été entre autres demandé la suspension des activités des partis politiques et de corser leur modalité de création dans le but de réduire le nombre de partis politiques dans le pays.
Cette décision a suscité des contestations dans le rang de l’opposition. La semaine dernière, dans une déclaration, le chef des droits de l’homme de l’ONU a appelé le président Goïta à abroger oe décret ayant dissous les partis et à rétablir pleinement les droits politiques.
«…Toute restriction de la participation politique doit être conforme aux obligations internationales du Mali en matière des droits humains », a déclaré le Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk.
Selon le Bureau des droits de l’homme de l’ONU (HCDH), les lois limitant la participation politique risquent de réduire au silence les voix dissidentes dans le pays et pourraient aggraver les problèmes plus généraux en matière de droits humains.