Le 7 mai 2025, le gouvernement malien a accordé un permis de recherche d’or à B2Gold Mali Resources SARL, filiale du groupe canadien B2Gold. Le permis résulte de la fusion des sites de Menankoto-Sud et Bakolobi, situés dans le cercle de Kéniéba, au sud-ouest du pays.
Déjà implantée à travers le complexe aurifère de Fekola, B2Gold consolide ainsi sa position au Mali. En 2024, la société a produit 13,7 tonnes d’or, participant largement aux 58,7 tonnes extraites dans le pays. Pour 2025, elle prévoit une production de 515 000 à 550 000 onces (environ 15,9 à 17,1 tonnes), à un coût compris entre 845 et 905 dollars US l’once, selon ses résultats trimestriels.
Cette expansion s’appuie sur un accord conclu en septembre 2024, garantissant la stabilité réglementaire pour les projets en cours, malgré l’entrée en vigueur du nouveau code minier de 2023. Un avantage non négligeable, alors que d’autres groupes miniers peinent à trouver un terrain d’entente avec les autorités.
Deuxième producteur d’or d’Afrique après le Ghana, le Mali tire 75 % de ses exportations et près de 9 % de son PIB du métal jaune. Si Bamako cherche à augmenter sa part des revenus miniers, l’instabilité juridique grandissante inquiète les investisseurs internationaux.