Le président Français Emmanuel Macron est accusé de vouloir influencer le choix du futur Pape après le décès du pape François le 21 avril.
Depuis les funérailles du pape François le 21 avril 2025 à Rome, une polémique enfle en Italie : Emmanuel Macron est soupçonné par certains médias transalpins de vouloir peser sur le choix du prochain souverain pontife. Une accusation vivement démentie par l’Élysée ce vendredi 2 mai.
Le président français, présent à Rome pour les obsèques du pape défunt, aurait organisé un déjeuner privé avec quatre cardinaux français à l’ambassade de France. Ce geste, conforme aux usages diplomatiques, a pourtant déclenché une vive réaction dans la presse italienne. Le journal La Verità titrait « Macron veut même choisir le pape », tandis que Libero ironisait : « Macron s’incruste même dans le conclave ».
La rumeur s’intensifie
La tension s’est intensifiée après qu’il a également été aperçu en compagnie d’Andrea Riccardi, fondateur de la communauté de Sant’Egidio et personnalité influente au sein de l’Église, avec qui le président entretient des relations anciennes.
Face à la controverse, l’Élysée a publié un démenti sec. Sur le réseau X (ex-Twitter), une capture d’écran de l’article de Libero a été accompagnée de la mention « FAUX » en lettres capitales.
Dans un communiqué repris par RTL, la présidence française a précisé que ce déjeuner répondait aux « usages républicains » traditionnellement observés par les chefs d’État français lors de funérailles papales. « Ces manipulations de l’information ne sont pas dignes », a ajouté l’Élysée.
Relation complexe entre Pape François et Macron
Les relations entre Emmanuel Macron et le pape François ont souvent été teintées de complexité. Si le président français a rendu hommage au défunt pontife et annulé un déplacement pour assister à ses funérailles, leur entente n’était pas parfaite.
Le pape avait notamment décliné l’invitation à présider la réouverture de Notre-Dame de Paris, sans explication. De plus, leurs positions divergeaient sur des sujets sensibles comme l’avortement ou l’aide active à mourir.
Malgré cela, les deux hommes avaient noué un dialogue régulier, alternant échanges en personne et par téléphone.