La Côte d’Ivoire a présenté, mardi 27 mai 2025 à Luanda, son modèle de lutte contre la contrefaçon à l’ouverture d’un séminaire régional. C’est par la voix de Geneviève Diakité, coordonnatrice du Comité national de lutte contre la contrefaçon (CNLC), que le pays a exposé son expérience lors de cette rencontre organisée par l’EUIPO et AfrIPI.
Devant un parterre de représentants venus de plusieurs pays africains et lusophones, Mme Diakité a détaillé l’organisation ivoirienne articulée autour d’une structure institutionnelle solide et d’une coordination multisectorielle. Administrations, forces de l’ordre, secteur privé et société civile unissent leurs efforts dans cette lutte, a-t-elle précisé.
La coordonnatrice du CNLC a également mis en avant l’importance des campagnes de sensibilisation menées à grande échelle en Côte d’Ivoire. Destinées tant aux citoyens qu’aux opérateurs économiques, ces campagnes diffusent des messages ciblés, adaptés aux réalités locales, et contribuent à une évolution notable des comportements.
Selon Geneviève Diakité, cette approche intégrée porte ses fruits. Elle a souligné les résultats concrets obtenus, notamment une prise de conscience croissante de la population sur les dangers liés à la contrefaçon. L’intervention ivoirienne a retenu l’attention des participants. Plusieurs délégations lusophones ont salué la méthodologie du CNLC, qu’elles envisagent d’adapter à leurs contextes nationaux. Le dispositif ivoirien, alliant organisation rigoureuse, campagnes régulières et actions de terrain, a été cité comme un modèle inspirant.
Aux côtés d’autres pays comme le Kenya, la Côte d’Ivoire a également plaidé pour une coopération régionale renforcée face à ce phénomène transnational.