Dans un effort de réduction des dépenses publiques, le Premier ministre libyen Abdul-Hamed Dbeibah a annoncé, mercredi 30 avril, la fermeture de 25 représentations diplomatiques à l’étranger. Cette décision s’inscrit dans un vaste plan d’austérité visant à alléger le poids de la fonction publique sur les finances de l’État.
Les suppressions concernent des ambassades, consulats et missions permanentes auprès d’organisations internationales, notamment situés au Vatican, en Albanie, au Vietnam et aux Seychelles. Plusieurs représentations seront fusionnées, comme celles d’Italie, de Malaisie et du Kenya.
« Nous allons fermer un certain nombre d’ambassades. C’est une décision importante pour le peuple. Elle contribuera à générer un excédent de devises étrangères, car ces ambassades en consomment de grandes quantités », a déclaré le chef du gouvernement lors d’une réunion avec la National Oil Corporation.
Dans le même esprit, un comité a été chargé de réduire de 20 % le personnel diplomatique en poste à l’étranger. Une orientation qui reflète la volonté des autorités de rationaliser les dépenses, alors que la Libye reste marquée par les divisions institutionnelles et une économie encore fragile, malgré la reprise partielle de sa production pétrolière.