Réunis à Rio de Janeiro ce lundi, les ministres des Affaires étrangères des pays membres des BRICS se penchent sur la question de résolution des grandes crises régionales.
Les discussions portent principalement sur les conflits en Afrique, la guerre en Ukraine, la situation humanitaire en Haïti et les bombardements israéliens à Gaza.
Face à ces défis, les BRICS qui comptent désormais 11 pays, dont la Chine, la Russie, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud souhaitent adopter une approche plus proactive pour favoriser la paix.
Pour Mauro Vieira, ministre brésilien des Affaires étrangères et hôte de cette réunion, la force du groupe réside dans sa diversité et son poids démographique.
« Les BRICS représentent presque la moitié de l’humanité. Nous avons donc une responsabilité particulière dans la promotion de la stabilité mondiale », a-t-il déclaré lors de son discours d’ouverture.
Cependant, au-delà des mots, M. Vieira exhorte les membres à incarner le changement. « Le chemin vers la paix n’est ni simple ni linéaire. Mais les BRICS doivent être une force positive. Pas en tant que bloc d’opposition, mais comme une coalition de coopération. Nous devons montrer l’exemple. »
Il souligne également l’importance d’un monde multipolaire où la sécurité ne serait plus réservée à quelques grandes puissances, mais accessible à tous. Le chef de la diplomatie brésilienne a également dénoncé la reprise des bombardements israéliens sur Gaza et les entraves persistantes à l’aide humanitaire.
« C’est inacceptable », a-t-il affirmé, appelant à une mobilisation collective des BRICS pour faire entendre une voix plus équilibrée sur la scène internationale.