À l’instar du Danemark qui a rejoint le Kosovo pour délocaliser ses prisonniers, l’administration pénitentiaire française cherche des alternatives pour alléger la surcharge dans ses établissements carcéraux.
« Nous explorons cette option depuis un mois et demi », a déclaré une source à la Chancellerie, bien que les fonctionnaires restent discrets sur les détails. Le modèle danois ayant installé des détenus au Kosovo a suscité l’intérêt des autorités françaises.
Lors d’une interview diffusée sur TF1 mardi soir, Emmanuel Macron a abordé cette question avec Robert Ménard, maire de Béziers. Plus tôt, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait évoqué cette possibilité dans une interview au Journal du Dimanche le 20 mars.
Les informations suggèrent que ce transfert porterait exclusivement sur des détenus étrangers, représentant environ 20 000 individus, soit près du quart de la population carcérale en France. Actuellement, les prisons françaises disposent de 62 000 places et accueillent 83 000 détenus.
Cette initiative pourrait ainsi contribuer à atténuer les effets de la surpopulation, surtout à l’approche de l’été, période traditionnellement marquée par une augmentation des incarcérations.