La Cour pénale internationale (CPI) peut désormais enquêter sur les crimes présumés commis en Libye entre 2011 et fin 2027. Tripoli a officiellement reconnu la compétence de la Cour, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles investigations.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a reçu jeudi le 29ᵉ rapport du Bureau du procureur de la CPI sur la situation dans le pays. « Ces progrès reflètent l’engagement constant du Bureau à remplir son mandat dans un contexte difficile », a déclaré Christina Markus Lassen, représentante permanente du Danemark à l’ONU.
Elle a insisté sur l’importance pour les États de respecter leurs obligations en vertu du Statut de Rome et de la résolution 1970, notamment en procédant à l’arrestation et au transfert à la CPI des personnes visées par des mandats d’arrêt. Elle a également réaffirmé le soutien « ferme et indéfectible » à la Cour, qualifiée d’institution « indépendante et impartiale ».
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye reste marquée par une forte instabilité. Cette semaine, la capitale Tripoli a de nouveau été secouée par des violences après l’assassinat d’Abdel Ghani al-Kikli, chef d’un groupe armé.