Une fumée blanche s’est élevée dans le ciel de Rome, à 18h10 précises ce jeudi 8 mai 2925. C’est le signe de la fin du conclave et l’élection d’un nouveau souverain pontife. Le monde catholique retient son souffle dans l’attente de l’apparition du nouveau pape au balcon central de la basilique Saint-Pierre, où sera bientôt prononcée la célèbre formule en latin : Habemus papam.
Réunis depuis mercredi dans la chapelle Sixtine, sous les fresques emblématiques de Michel-Ange, les 133 cardinaux électeurs, originaires de 70 pays dont cinq Français ont mis fin à deux jours de délibérations tenues dans le plus grand secret, comme l’exige la tradition multiséculaire de l’Église catholique.
Le cardinal français Dominique Mamberti a été désigné pour proclamer solennellement le nom du successeur de Jorge Mario Bergoglio, le pape François, décédé il y a un peu plus de deux semaines. Cette déclaration précédera l’apparition publique du nouveau pape, qui bénira la foule depuis la loggia centrale de la basilique.
Une tradition chargée de symboles
L’élection papale reste un événement majeur pour les 1,4 milliard de catholiques à travers le monde. Le conclave est un processus électif rigoureux, à huis clos, durant lequel les cardinaux ne peuvent ni communiquer avec l’extérieur, ni recevoir d’informations, jusqu’à la désignation d’un nouveau chef spirituel.
La fumée blanche, obtenue par la combustion de bulletins et de produits chimiques spécifiques, est le signal visible qui indique au monde entier qu’un nouveau pape a été choisi.
Dans les prochaines heures, les projecteurs se tourneront vers l’identité du nouveau pontife, son âge, son parcours et le nom qu’il choisira.