À la veille d’un entretien prévu entre le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son homologue américain Donald Trump, Pretoria a vivement critiqué les affirmations de Washington selon lesquelles les Blancs seraient victimes d’un « génocide » en Afrique du Sud.
Le porte-parole de la présidence sud-africaine, Vincent Magwenya, a appelé à une « réinitialisation » des relations bilatérales, tout en dénonçant une campagne de « désinformation » émanant de l’administration américaine. Il a souligné que de telles accusations, sans fondement, nuisent aux relations diplomatiques entre les deux pays.
Cette déclaration intervient après que les États-Unis ont accueilli un premier groupe d’environ 50 membres de la minorité afrikaner, à l’invitation de Donald Trump, qui les a appelés à quitter l’Afrique du Sud pour s’installer aux États-Unis. Pretoria s’est dite préoccupée par cette initiative, prévenant qu’elle s’indignerait si ce programme devait se poursuivre sur la base d’informations erronées.
Selon Magwenya, l’administration Trump devra désormais étayer ses affirmations, ajoutant qu’il est « absolument impossible » qu’elle ignore le caractère infondé de ces accusations.
Outre cette controverse, Washington reproche également à l’Afrique du Sud sa plainte contre Israël pour génocide, déposée devant la Cour internationale de justice.