Josué Kouamé a reconnu, dans une vidéo diffusée sur la RTI, avoir pris part à l’attaque perpétrée dans la nuit du 1er au 2 août dans le quartier de Yopougon Koweït. Des violences qui ont conduit à l’incendie d’un autobus de la SOTRA et à la destruction d’un véhicule de police.
Cette déclaration intervient au lendemain de l’arrestation de onze personnes soupçonnées d’être impliquées dans ces actes. Selon les autorités, une opération des forces de l’ordre a pu être menée à temps grâce à des informations reçues en amont, permettant de contenir rapidement les débordements.
La diffusion de ces aveux à la télévision nationale marque une démarche inhabituelle du ministère de l’Intérieur. Cette communication vise à informer la population sur les enjeux sécuritaires liés à l’incident et à souligner les risques pesant sur le climat politique à l’approche de l’élection présidentielle.
Dans un communiqué, les forces de sécurité indiquent avoir été alertées par « certains partis politiques » sur la préparation de l’attaque. Une coordination entre les services de renseignement et les unités d’intervention a permis de limiter l’ampleur des dégâts.
Les personnes interpellées, dont Josué Kouamé, seront déférées devant la justice conformément à la procédure légale. Le ministère assure que les droits des prévenus seront respectés et exclut tout recours à des arrestations arbitraires.
Les enquêtes se poursuivent afin d’identifier d’éventuels complices. Le gouvernement réaffirme sa volonté de maintenir l’ordre et la sécurité sur l’ensemble du territoire national en cette période préélectorale.