C’est à Séguéla, sous un ciel prometteur, que le préfet de Kani, Boni Kouakou Adolph, a lancé un appel vibrant à l’engagement communautaire lors de l’inauguration du Programme de Renforcement de la Sécurisation Foncière Rurale (PRESFOR), ce lundi 12 mai. L’heure était à la mobilisation collective pour un projet aux risques et promesses considérables.
M. Boni a insisté sur une collaboration indispensable, fondée sur les piliers de la transparence, de l’équité et de la concertation. Cette approche, a-t-il souligné, sera cruciale pour garantir les succès espérés du programme. Dans un discours empreint d’optimisme, il a également salué les avancées notables de la sous-préfecture de Séguéla, où la délimitation des villages touche à sa fin. Il a invité les autres localités à partager leurs expériences et à dynamiser le processus, parce qu’en fin de compte, chaque village du Worodougou mérite d’accéder rapidement à son certificat foncier.
Le préfet a également martelé l’engagement continu de l’administration pour accompagner les habitants dans cette quête de sécurité foncière, en déclarant officiellement le coup d’envoi des opérations de terrain assorties d’un appel à une mobilisation massive. Le PRESFOR n’est pas une initiative isolée ; il s’inscrit en droite ligne avec une stratégie nationale de modernisation de la gestion foncière, inscrite dans les orientations du gouvernement.
Au cœur de ce projet, l’objectif est clair : établir un cadre légal et technique permettant l’exploitation sécurisée des terres, en particulier pour les jeunes, les femmes et l’ensemble des groupes ruraux souvent laissés pour compte. Boni Kouakou a par ailleurs loué la vision du président Alassane Ouattara, qui a hissé la sécurisation foncière au rang de priorité nationale, facilitant ainsi l’accès des populations à des documents juridiques garantissant leurs droits.
Dans un esprit de gratitude, le préfet n’a pas omis de saluer le directeur général de l’AFOR, Bamba Cheick Daniel, ainsi que les nombreux acteurs engagés dans cette démarche : autorités coutumières, services déconcentrés de l’État, collectivités territoriales et partenaires techniques et financiers. Ensemble, ils entendent faire du PRESFOR une réalité palpable, améliorant ainsi la vie des populations.