L’affaire de Daoukro, liée aux troubles post-électoraux de 2020, est désormais jugée et close. C’est ce qu’a annoncé Koné Braman Oumar, procureur de la République près le tribunal de première instance d’Abidjan, lors d’une interview sur NCI, dimanche 10 août 2025.
Le magistrat a confirmé que les investigations sont terminées et que les responsables du crime ont été condamnés il y a deux mois par le tribunal criminel. « Cette affaire a été cumulée avec les événements de Yamoussoukro et de Dabou, formant une seule procédure désormais achevée », a-t-il précisé.
La mort tragique du jeune Toussaint Koffi, dont la décapitation avait profondément choqué le pays, remonte aux violences liées à la présidentielle de 2020 dans la ville de Daoukro, région du Iffou. Des images horribles avaient alors circulé sur les réseaux sociaux, suscitant une vive émotion nationale.
Koné Braman Oumar a également détaillé le déroulement judiciaire : « Après transmission du dossier par le juge d’instruction au procureur général, la procédure a été engagée. Les accusés ont bénéficié d’avocats commis d’office. Ceux déclarés non coupables ont été libérés, tandis que les coupables ont été condamnés. »