Le mystère s’éclaircit autour de l’interpellation, le 21 juin 2025, de cinq gendarmes ivoiriens à la frontière ivoiro-burkinabè.
Selon des informations de Radio France Internationale (RFI), ces militaires, en poste à Bouna, ont été arrêtés par les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), supplétifs de l’armée burkinabè, lors d’un contrôle de routine sur un site d’orpaillage clandestin récemment démantelé.
Depuis leur arrestation, les cinq gendarmes ont été transférés à Ouagadougou, où ils restent détenus. L’affaire, initialement entourée de flou, suscite une vive inquiétude à Abidjan, tant sur le plan sécuritaire que diplomatique.
Une source sécuritaire citée par RFI précise que l’interpellation a eu lieu alors que les gendarmes se trouvaient sur le site illégal, situé du côté burkinabè de la frontière. Une version en partie confirmée par une source gouvernementale ivoirienne, relayée par l’AFP, qui souligne : « Les VDP ne s’aventureraient pas à pénétrer en Côte d’Ivoire pour arrêter des membres des forces de sécurité. »
Les autorités ivoiriennes, pour l’heure discrètes, suivent de près la situation, dans un contexte sous-régional tendu et marqué par une coopération sécuritaire parfois délicate entre les deux pays voisins.