L’ancien Premier ministre sud-coréen Han Duck-soo a officialisé vendredi sa candidature à l’élection présidentielle du 3 juin, au lendemain de sa démission.
Lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale, Han a déclaré vouloir « se consacrer à l’avenir du pays » et s’est engagé à « tout faire pour mériter le choix du peuple ». Il propose une réforme constitutionnelle visant à synchroniser les élections législatives et présidentielles dès la troisième année de son mandat, qu’il écourterait ainsi de cinq à trois ans, avant de quitter volontairement ses fonctions.
Han avait assuré l’intérim à la tête de l’État après la destitution de Yoon Suk-yeol, critiqué pour sa gestion controversée de la loi martiale. Il figure aujourd’hui parmi les favoris de l’électorat conservateur.
Un sondage récent lui attribue 13 % d’intentions de vote, devançant les candidats du Parti du pouvoir au peuple (PPP), mais loin derrière Lee Jae-myung, du Parti démocrate (42 %).