Une vague de soutien s’est levée ce mercredi à travers le monde en faveur du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso. Panafricanistes et militants d’un monde plus équitable ont manifesté leur appui à son combat pour la souveraineté du Burkina Faso et de l’Afrique.
À Ouagadougou, des centaines de personnes ont convergé vers la Place de la Révolution, arborant les drapeaux du Burkina Faso, du Mali, du Niger ou encore de l’Alliance des États du Sahel (AES). Des pancartes dénonçant l’ingérence occidentale, notamment américaine, ont été brandies : « L’African Com est une structure terroriste », « Non à l’ingérence des Occidentaux », pouvait-on lire.
Cette mobilisation intervient en réaction aux récentes accusations du Général Michael Langley, commandant de l’US AFRICOM, à l’encontre du président burkinabè. Des propos jugés « infondés » et « diffamatoires » par Honoré Samandoulougou, président de la Coordination nationale des associations de veille citoyenne (CNAVC), qui a fustigé une tentative néocoloniale de déstabilisation.
Présent sur les lieux, le Premier ministre burkinabè, Jean-Emmanuel Ouédraogo, à la tête d’une délégation gouvernementale, a porté un message officiel du Président Traoré, saluant la mobilisation populaire et internationale. Il a appelé à la vigilance face aux manœuvres impérialistes, rappelant que « 1987 n’est pas 2025 » et que « les combattants de la liberté sont debout ».
Réagissant aux déclarations du Général Langley, le chef du gouvernement a dénoncé une campagne de désinformation et affirmé que « cette méthode ne passera pas cette fois ». Il a assuré que le Président du Faso reste « déterminé et serein », galvanisé par le soutien de son peuple.