Amnesty International, Reporters sans frontières (RSF) et Internet sans frontières, ainsi que d’autres organisations qui militent pour les droits de l’homme, expriment leur préoccupation face aux actions répressives récemment mises en œuvre contre divers médias au Bénin.
Elles demandent une réévaluation du Code du numérique, qui est actuellement débattu au Parlement, pour renforcer la défense de la liberté d’expression et de la liberté de presse.
En effet, depuis janvier 2025, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a mis en pause deux publications écrites, trois plateformes d’information en ligne et un profil TikTok. Ces suspensions demeurent en place et touchent essentiellement des médias ayant diffusé des contenus critiques vis-à-vis des institutions ou des figures publiques.
Ces organisations de défense des droits humains soulignent aussi les conséquences économiques de ces sanctions, y compris une diminution des revenus publicitaires et la détérioration de la situation de plusieurs acteurs du secteur médiatique.