Selon une information du journal arabophobe Ennahar en date du mercredi 30 avril, la demeure de l’ambassadeur français à Alger, qui occupait précédemment un terrain de 4 hectares, se verra désormais limitée à un hectare.
La superficie de l’ambassade, qui couvrait 14 hectares, sera réduite à seulement deux. Cette mise à jour se produit dans une atmosphère de tension diplomatique croissante entre les deux nations.
L’Algérie, derrière ces choix, souligne le principe de réciprocité. Elle applique régulièrement ce principe lorsqu’elle juge que ses délégués à l’étranger sont soumis à des actions considérées comme défavorables ou discriminatoires.
La réaction algérienne ne laisse pas le domaine financier de côté. L’Algérie prévoit de rehausser le loyer symbolique jusqu’à présent versé par la France pour l’utilisation des édifices diplomatiques.
Selon les prévisions citées par un média algérien, ce loyer, stable depuis de nombreuses années, sera ajusté pour grimper à plusieurs millions d’euros annuellement. Cette augmentation reflète le désir de l’Algérie d’éliminer des privilèges jugés dépassés.
Il est possible que les pourparlers sur les contrats de location diplomatique commencent bientôt. Il est possible que les nouvelles conditions soient mises en œuvre dès la conclusion des périodes de renouvellement stipulées dans les accords bilatéraux actuels.
L’élément déclencheur de cette réaction algérienne est basé à Neuilly-sur-Seine, où la mairie, sous la direction de Christophe Fromentin, a aboli les emplacements de parking réservés pour la résidence de l’ambassadeur d’Algérie. Une taxe annuelle de 11 700 euros a aussi été établie pour la mise en place d’un dispositif de sécurité devant l’édifice.
Bien que ces décisions aient été prises au niveau local, elles ont été interprétées à Alger comme un message politique évident. Elles viennent s’ajouter à d’autres événements récents, en particulier l’interpellation d’un employé consulaire algérien à Paris, dans le cadre d’une affaire liée à un influenceur algérien exilé.