Incarcéré depuis le 17 juillet 2025 au pôle pénitentiaire d’Abidjan, l’artiste Molare, de son vrai nom Soumahoro Mory Féré, reçoit un appui de poids. Danielle Lidégoué, présidente de l’ONG Bloom, lui a témoigné publiquement son soutien dans un message publié sur Facebook, suscitant de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.
« Mon cher fils, tu traverses un épisode sombre de ta vie. Mon cœur est en peine », écrit-elle. Proche de l’artiste, qu’elle qualifie de « fils spirituel » et de « partenaire numéro 1 » de son ONG, Danielle Lidégoué revient sur plusieurs années de collaboration entre Molare et l’organisation caritative.
L’artiste est poursuivi après l’accident mortel survenu le 2 juillet à Angré, dans la 8e tranche, où il aurait perdu le contrôle de son cyclomoteur de type Vanderhall avant de percuter Élise Tolah, 38 ans, sur un trottoir. La victime est décédée le lendemain des suites de ses blessures.
Tout en réaffirmant son attachement à Molare, Danielle Lidégoué reconnaît la gravité de la situation. « Te connaissant, ton cœur a déjà accepté toute décision de justice qui sera prononcée », écrit-elle, saluant la capacité de l’artiste à assumer ses responsabilités. Elle adresse également ses pensées à la famille de la victime, exprimant sa « compassion ».
Dans un contexte marqué par des réactions parfois virulentes sur les réseaux sociaux, la présidente de l’ONG appelle à l’apaisement : « Évitons la haine envers notre semblable et surtout les conclusions hâtives. » L’enquête judiciaire se poursuit pour déterminer les circonstances exactes du drame, qui continue de susciter une vive émotion en Côte d’Ivoire.